Dominique Bonnin, père, grand père ou arrière grand père ou…

Dominique (Personnalisé)Cette année nous célébrons le centenaire de la guerre 14-18.
Dans notre famille « tribu Bonnin » cet anniversaire ne doit pas nous laisser indifférent.
Il concerne chacun d’entre nous grands et petits.
Regardez notre arbre généalogique.
Notre père, grand père ou arrière… est Dominique Bonnin
Né en 1880 à Villeneuve de Breuil Chaussée où il vécut  jusqu’au mariage.
Il effectue 3 ans de service militaire de 1901 à 1904 selon la loi de cette époque  sans doute à Service miltaire (Personnalisé)Bourges – voir photo prise  en mars 1904-  Il se marie le 15 novembre 1910 avec Eglantine Blochas.
Ils viennent alors  exploiter la ferme de la Greléchère  commune de Cirières.
Leur  1er enfant Marie est née le 5 septembre 1911 puis Hélène le 16 avril 1913.Diplome (Personnalisé)

Malgré sa situation familiale,  en août 1914 il est mobilisé au 325 ° régiment d’Infanterie. Il y restera pendant ces 4 ans de guerre.
Pour vous faire une idée de ce qu’il put vivre vous pouvez consulter ces 3 sites :

l’histoire du 325 Régiment et sa situation pendant cette guerre.

HISTORIQUE DU 325 RÉGIMENT D’INFANTERIE

La première guerre mondiale (wikipédia)

Il en est revenu sans blessure et vivant. On peut parler de chance ou de miracle !parents (Personnalisé)
L’un de ses frères Ferdinand BONNIN a été tué. Il repose à l’Ossuaire de Douaumont parmi des milliers d’autres
Voir la lettre admirable sur ce site. ( Nous la publierons plus tard )
Nous n’avons hélas que peu de renseignements sur les conditions dans lesquelles il a vécu cette guerre.
Nous savons qu’il a passé ces 4 ans dans les environs de Verdun, une région peu fréquentable à cette époque et aussi au  » chemin des Dames’.
Vers la fin de la guerre  il me semble avoir entendu dire Grand père : » on était dans la Niévre » sans doute avec une partie du Régiment de réserve pour s’occuper des chevaux
Au retour il ne cessait d’en parler et de raconter « sa guerre » au point de lasser ses interlocuteurs. Mais ceux qui l’écoutaient ne sont plus là aujourd’hui. Et bien peu de souvenirs nous en restent.
Mais le temps passant il n’en parlait plus, et personne n’a eu l’idée de mémoriser ses souvenirs. On ne peut que regretter de ne pas l’avoir fait. C’est ainsi. On peut simplement imaginer ce qu’a pu être sa vie pendant ces années.
Au cours d’une permission est né Dominique le 28 mai 1917. Espoir de vie au milieu de la mort.
Démobilisé en 1918 il retourne exploiter la ferme de la Greléchère.
Sont nés ensuite  Joseph, Georges, Radegonde, Gérard, Louis, Hubert.
En 1931 à la St Georges, comme les fermes se louaient autrefois,  la famille est venue exploiter la ferme de Pontchouette sur la commune de St Sauveur.
Est né à Pontchouette Hubert le 9ème.Famille (Personnalisé)
Puis en 1937 toute la famille a une nouvelle fois déménagé pour prendre la ferme des Jards  sur la commune de Terves mais près de Bressuire.
A sa retraite, il a laissé la ferme des Jards à Joseph et Louis, puis a fini sa vie à Bressuire rue de Malabry.
Il est décédé le 16 novembre 1964.
Nous sommes de sa descendance.
Chacun de nous grands et petits ne peuvent rester indifférents à ce passé.Medaille (Personnalisé)

Nous devons au grand père Dominique  à l’occasion de ce centenaire un devoir de mémoire.
Nous avons pensé que nous pourrions faire un geste symbolique.
Nous  vous proposons si vous le voulez, au cours de cette année, à une date qui vous convient, de mettre une fleur sur sa tombe.
Elle est dans le cimetière de St Sauveur en haut à droite. C’est facile de la trouver…
Cela peut se faire n’importe quand, et si vous n’avez pas la possibilité de vous déplacer demandez qu’on le fasse pour vous.  Sa tombe est fleurie toute l’année mais grâce à chacun d’entre nous elle le sera un peu plus cette année.
Merci

On vous embrasse tous,

Radegonde – Gérard – Hubert

Dominique

 

Fiche Dominique

3 réflexions sur « Dominique Bonnin, père, grand père ou arrière grand père ou… »

  1. Maripol

    Bravo la deuxième génération !!! Vous maîtrisez parfaitement l’histoire et la technique !!!! chapeau ! le chemin est tracé pour les autres générations (me souffle Gégé à mes côtés)

    Gros bisoux à Radégonde, Hubert, et Gégé !

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  2. Bernard COUTELEAU

    En ce jour de commémoration , nous pensons à nos grands parents qui ont connu cette triste époque, Pour ma part , je n’ai jamais entendu grand père Bonnin parler de sa guerre . Peut être que les plus âgés de ses petits enfants l’ont entendu en parler.Par contre, nous avons beaucoup entendu parler de cette guerre par notre grand père Berthonneau qui nous montrait à chaque fois la blessure qu’il avait reçu au bras mais comme nous étions alors » jeunes et connes « , nous n’avons pas fait attention à ses récits et aujourd’hui je le regrette.

     

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