(Lien vers un arbre généalogique « Blochas »)
Un texte de Gabriel Palard, daté du 23 mai 1983 :
REGISTRE de la mairie de saint marsault (79)
ANNÉE 1855
Le 26 Février 1855 à 9 heures du matin est né
BLOQUAS François Pierre
fils de Blochas Pierre, trente-huit ans cultivateur et de Bodet Marie Métayère son épouse
Domiciliés à Saint Marsault (79)
REGISTRE DE LA MAIRIE DE PUGNY (79)
ANNÉE 1854
Le 25 Août 1854 à II heures en notre commune est née
Louise Augustine GRELLIER
Fille de Louis Grellier, trente-deux ans cultivateur et de Clémentine Billy, vingt-huit ans son épouse.
Domiciliés à Pugny (79)
FRANÇOIS BLOCHAS AUGUSTINE GRELLIER
26/2/1855 25/8/1854
8/12/1932 4/10/1933
Selon toutes vraisemblances, grand-père et grand-mère BLOCHAS se sont mariés à Courlay (79) en 1882.
En effet, nous savons que la famille Grellier qui habitait à Pugny (79) est venue s’installer au Tyran de Courlay…
Il est fort probable aussi que la famille Blochas qui était de la commune de Saint Marsault (79) soit venue s’installer à Courlay, plus précisément à la ferme de La Nivelle.
D’ailleurs de source sure, nous savons que c’est à La Tour Nivelle que Grand-père apprit à lire et à écrire.
Au début de leur mariage, grand-père et grand-mère vivaient au Tyran chez les parents.
C’est d’ailleurs au Tyran que serait né leur premier enfant Marie Louise. Ils y resteront environ deux ans.
Puis un jour – sur la proposition de marchands de bois, parait-il – ils envisagent de prendre une ferme : il s’agit de la Greléchère, à Cirières (79). Nous sommes en 1884.
C’est à La Greléchère que naîtront les autres enfants : Antonine, Juliette, Eglantine, et Xavérine. Ils resteront dans cette ferme environ 47 ans. C’est dire qu’ils ont eu le temps de s’y enraciner et de s’intégrer vraiment au pays. D’ailleurs grand-père sera élu conseiller municipal.
grand-père avait la réputation des choses bien faites. C’était un bon paysan, et, comme on peut s’en douter, il était, ainsi que grand-mère, un chrétien modèle.
C’est ce que peuvent témoigner les plus anciens – parmi les 34- leurs petits enfants qu’ils ont eu la joie de voir de leur vivant…
Déjà trop vieux à cette époque, grand-père n’a pas fait la guerre de 1914 – I9I8. Mais par contre, tous ses gendres furent mobilisés.
Une des grandes distractions de grand-père était la chasse, disons surtout le braconnage. En cela d’ailleurs, pour la circonstance, il etait bien secondé en la personne de l’un de ses gendres (Joseph, Jeannot). Il était capable des heures durant un après-midi de dimanche ou le soir à la tombée de la nuit, d’attendre le gibier à venir… Pour cela, il se cachait dans le tronc d’un chêne creux qui était à l’entrée du champ nommé le Pain-Chaud. (Ce chêne a été arraché récemment) …
… Puis les années ont passé avec leur cortège de joies et de peines.
Au printemps de l’année 193I, grand-père et grand-mère partiront de La Greléchère pour suivre, à Pont-Chouette, commune de Saint Sauveur, leur gendre Dominique Bonnin.
Ce fut un très grand déchirement, sans doute, de quitter cette ferme où ils avaient tant travaillé… ces champs si amoureusement cultivés … ces innombrables arbres fruitiers, surtout des pommiers que grand-père avait lui-même greffés…
Il ne restait plus à grand-père et à grand-mère que quelques années à vivre. Comme leurs cœurs étaient encore à La Greléchère — et on les comprend – c’est dans le petit cimetière de Cirières -où les ont rejoints déjà beaucoup des leurs, disons des nôtres, qu’ils ont voulu reposer en attendant la Résurrection.
Du haut du Ciel, nous en sommes moralement sûrs, grand-père et grand-mère doivent se réjouir de voir un très grand nombre de leurs descendants réunis à Brétignolles et au Pin (79) en ce lundi de Pentecôte 23 Mai 1983•
PS :
Grâce à vous tous, j’ai pu réaliser la généalogie de la famille. Je vous en remercie. J’espère qu’il n’y a pas trop d’erreurs.
Chaque branche de la famille a une couleur différente, et, chaque feuille est numérotée. J’ai laissé à peu près un centimètre en haut de chaque feuillet.
Vous pouvez coller ces feuilles de haut en bas. Vous aurez ainsi une vue plus nette de chaque branche.
Le soir à la veillée, si cela vous amuse, vous pouvez continuer la généalogie (branches collatérales).
Ayant jeté personnellement quelques jalons à ce sujet, vous vous apercevrez très vite, comme moi, que nous avons de la parenté un peu partout, surtout dans le Bressuirais
Le 23 mai 1983, Gabriel Palard
FAMILLE BLOCHAS | FAMILLE GRELLIER |
– FRANÇOIS | -FRIDOLIN |
– TOUSSAINT | – CELESTIN |
– – BAPTISTE | |
– – AUGUSTINE (BLOCHAS) | |
– – MARIE (MERCERON) | |
– – LOUISE (CHARDONNEAU) |
N.B.
L’arrière-grand-mère Bodet Marie est une descendante dans la généalogie Bodet.